CONFERENCE ALZHEIMER

N’oubliez pas ce mercredi 25 mars la conférence avec échange sur la maladie d’Alzheimer qui touche de plus en plus de familles et qui pose de nombreux problèmes d’accompagnement de fin de vie
Cette conférence sera animée par le docteur Michelini,neurologue et monsieur Vidal président de l’association Beziers Alzheimer et se tiendra de 15 heures à 17 heures à la maison de retraite « les Jardins d’Adoyra »
L’entrée est libre et votre présence est souhaitée.Si possible signaler votre venue au 04 67 93 88 6411.jpg
Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche plus de 850 000 personnes en France. C’est la plus répandue des formes de démence. Encore mal connue, incurable à ce jour, la maladie d’Alzheimer est aujourd’hui devenue un véritable fait de société.
L’évolution de la maladie d’Alzheimer : trois phases à repérer
Comment apporter le soutien nécessaire à votre proche atteint d’Alzheimer ? Tout dépend du stade de développement de la maladie. On dénombre trois stades d’évolution de gravité croissante. A chaque phase sa particularité, que vous devez connaître pour adapter votre comportement face à votre proche.
1ère phase : le stade initial de la maladie
La personne malade commence par oublier de plus en plus d’informations, confondre des mots faciles et habituels… Votre proche a des difficultés à s’exprimer et à accomplir certaines tâches communes. Il perd ses points de repères, se renferme, devient méfiant. Autant de signes qui vous engagent à consulter votre médecin pour envisager une prise en charge médicale.
L’intervention de l’entourage
L’intervention de l’entourage est essentielle pour accompagner le malade à ce stade. Comment l’aider ? L’entourer affectivement, lui épargner les angoisses du quotidien, en ce qui touche à l’intendance ou aux démarches administratives. Il ne s’agit pas encore d’assister votre proche mais de stimuler ses capacités et de pallier ses manques. C’est le moment de donner de l’importance à la créativité, de multiplier les échanges, l’activité physique, de favoriser l’équilibre de vie du malade mais aussi de l’aider à maintenir sa place au sien de la famille et de conserver ses repères.
La phase intermédiaire : le stade le plus difficile
Peu à peu, le malade perd son autonomie. Son humeur est très irrégulière, il est de plus en plus agité. L’appétit est incertain et certains troubles du sommeil peuvent apparaître. L’inhibition commence à faire place à l’agressivité et ses capacités de concentration s’affaiblissent peu à peu.
Le rôle alors joué par l’aidant devient plus important, notamment dans les actes de la vie quotidienne. C’est à présent qu’il faut trouver des solutions à l’encadrement et l’accompagnement de votre proche dans ses tâches quotidiennes : pour l’habillage, la toilette, les repas et tout ce qui touche à l’organisation de sa journée.
Il s’agit du stade le plus difficile pour l’entourage familial, qui se trouve ainsi en plein désarroi. Faire appel à des conseillers spécialisés est alors tout indiqué, afin de pouvoir faire face au mieux à la situation.
La phase sévère
A ce stade, les fonctions corporelles du malade sont autant touchées que ses capacités psychiques. Il est à présent désorienté, ne reconnaît plus son entourage, les membres de sa famille ou ses amis. Les aptitudes intellectuelles et la faculté de parler sont très atteintes. Le malade devient incontinent, souffre de difficultés à s’alimenter : mastication et déglutition lui deviennent difficiles. De plus, la fragilité du malade l’expose particulièrement à diverses infections. Les risques de chutes et de fractures sont très grands, leur conséquence encore plus grave que chez une personne âgée par ailleurs en bon état de santé. Bien souvent, le malade en phase sévère risque d’évoluer vers un état irréversible de grabataire.