Coup de gueule de Mamounette

Notre fidèle lectrice Jeanine est en colére et le fait savoir

 

Les drames dus à la violence, auxquels sont associés des mineurs ou
jeunes majeurs se succèdent à une cadence épouvantable !

À croire que le respect pour la vie de l’autre n’a plus de sens pour une
minorité d’individus qui se complaisent dans la cruauté, à tel point que de
par leurs actes, ils deviennent des tueurs, des monstres.

Sont-ce des monstres que notre société va continuer à engendrer à cause
du laxisme ?

Dans l’échelle des responsabilités on peut désigner :

• Certains parents. Pourquoi les parents ? Il y a trop de familles
irresponsables, incapables d’assumer leur tâche, et pourtant ce sont
eux qui mettent les enfants au monde ! Sait-on combien d’enfants
sont accueillis dans des familles d’accueil sous le couvert de l’ASE
(aide sociale à l’enfance) en France ?

• l’Education Nationale (mais surtout pas les enseignants, qui
deviennent peu à peu les victimes de ce phénomène sociétal !).

et enfin l’état et la justice ! L’état, car il a sous-estimé la montée de
la violence, pendant des décennies. Il est responsable du manque
d’efficacité des forces de maintien de l’ordre ; la justice qui se plaint
de façon récurrente d’un manque de moyens et dont les étagères
des tribunaux (pour mineurs notamment) croulent sous le poids
des dossiers. N’a-t-elle pas cette justice face à l’accumulation de
délits dont se rendent coupables bon nombre de mineurs, le devoir
d’appliquer les sanctions à hauteur des actes commis !

Les centres ouverts ou fermés, n’ont pas prouvé leur efficacité. C’est un
échec sur toute la ligne.

Devons-nous rester impassibles en sachant que de nouveaux drames vont
être inévitables ?

10.000 personnes pour une marche blanche, c’est impressionnant ! Mais
CELA NE SUFFIT PAS !

Les inquiétudes de nombre de nos compatriotes devraient se traduire
par des marches pour dire STOP À LA VIOLENCE. Ce sont plusieurs
millions de personnes qui doivent entreprendre une marche dans toutes
les communes de France ! Aucune récupération politique ou syndicale ne
devra être admise. Le problème est trop grave.

L’avenir de notre jeunesse déjà fragilisé par les menaces sur l’emploi,
ne mérite pas la banalisation de la violence. Il faut que nous montrions
notre détermination par une grande démonstration d’intérêt afin d’ôter la
pourriture qui risque de nous conduire à la gangrène.

Jeanine Gardye