Participation à l’expression démocratique du moment.

 

Le langage a certes eu son rôle dans le progrès de l’humanité, mais s’invectiver en période électorale et s’épuiser dans des querelles presque indécentes sans suite ni avenir n’a pas grand sens ! C’est le jeu ! me dit-on. Bien sûr, la démocratie permet que toutes les opinions s’expriment. Mais les invectives et ce jeu très mal joué en prenant des airs indignés ou vertueux mènent-ils à la résolution des vraies questions ?

A Creissan, les habitants ont autre chose à faire que d’assister à un spectacle désolant qui leur met le cœur à l’envers. Ne souhaitent-t-ils pas plutôt mettre en commun leurs idéaux de solidarité et leurs rêves en additionnant les bonnes volontés et en encourageant une gestion toujours meilleure, un entretien, un embellissement de leur village dont ils se sentent responsables collectivement ?

Usons de notre liberté et faisons mentir Alexis de Tocqueville lorsqu’il écrivait dans « Le démocratie en Amérique » :

«  En vain chargerez-vous ces mêmes citoyens, que vous avez rendus si dépendants du pouvoir central, de choisir de temps à autre les représentants de ce pouvoir ; cet usage si important, mais si court et si rare de leur libre arbitre, n’empêchera pas qu’ils ne perdent peu à peu la faculté de penser et d’agir par eux-mêmes, et qu’ils ne tombent ainsi graduellement au-dessous du niveau de l’humanité. ».

 

signé : Une habitante consternée par les fictions abracadabrantes offertes aux Creissanais.