Municipales

à

 

Lettre ouverte aux creissanais, par Bruno Barthes, maire sortant

 

 

 

La campagne bat son plein. Vous avez très certainement vu et entendu que les  membres des deux autres listes se livrent maintenant à des attaques calomnieuses : gestion opaque, pratiques douteuses et autres…

 

Nos filles, Emilie et Marion sont même citées dans les portes à portes pour avoir bénéficié de quelques faveurs suspectes et répréhensibles.

 

En quelque sorte, je suis un voyou et ceux qui m’accompagnent sont complices. On repart comme en 2008.

 

Pour la petite histoire, Marion fait actuellement un remplacement de congé parental à la Maison de retraite sur un poste à 21 heures semaine. Elle n’occupe en aucun cas un poste de titulaire. Elle a été recrutée à partir d’une annonce diffusée par Pôle Emploi au moment où elle se retrouvait au chômage sans aucun revenu. Le père que je suis, Président du Conseil d’Administration de l’EHPAD, n’est intervenu en rien dans le recrutement et a laissé toute latitude au chef d’établissement. Quant à Emilie, elle est employée à la Maison de retraite depuis son ouverture en 2007. Elle a été recrutée comme animatrice diplômée AMP (Aide Médico Psychologique) et n’a volé le poste à personne. Elle remplit bien ses fonctions depuis sept ans au point d’être réclamée par l’ensemble des résidents et d’être citée en exemple dans beaucoup de Maisons de retraites d’alentour. . Est-ce là, de la part du père, de surcroit, Président du Conseil d’Administration de l’EHPAD, une pratique de voyou ?

 

Ces accusations n’ont de valeur qu’aux yeux de ceux qui les profèrent. Pour ce qui me concerne, je vous ai fait part de ma ligne de conduite à laquelle je resterai fidèle jusqu’au bout ; dignité, dignité et encore dignité…

 

Je ne veux surtout pas rentrer dans ces pratiques de bas étage, proche du caniveau.

 

Si ceux qui s’y adonnent pensent qu’ils se grandiront ; ils se trompent, ils sont aveuglés par leur orgueil.

 

Ne croyez pas que nous restions insensibles à ce que nous entendons surtout quand il s’agit de nos filles. Nous avons notre sensibilité et notre amour de parents. Nous pourrions être tentés de haïr ces personnes, qui,  de manière insidieuse ou au grand jour , véhiculent ces fausses accusations.

 

Malgré ce, nous resterons droits jusqu’au bout, même si nous avons mal, même si nous ne dormons pas bien toutes les nuits, et nous appelons ceux qui nous font confiance à en faire de même : répondre à ces gens ce serait leur donner de l’importance, or, ils n’en ont pas !

 

Peut-être cette stratégie nous sera-t-elle reprochée par les adeptes de « la meilleure défense, c’est l’attaque… » mais, pour nous, Irène et moi, nous serons fiers, quoi qu’il arrive, je dis bien, quoi qu’il arrive, nous n’aurons pas à baisser la tête en nous regardant dans le miroir le matin.

 

Si je reviens pour la troisième fois demander la confiance des Creissanaises et des Creissanais, si 4 de mes colistiers actuels me font confiance en étant prêts à m’accompagner dans cette nouvelle aventure, si 10 nouvelles personnes à qui rien n’a été caché, nous font confiance au point d’être prêtes pour s’engager, à donner six années de leur vie au service de nos concitoyens , ce n’est sûrement pas pour des intérêts personnels.

 

Se mettre au service d’une population dans le cadre d’une gestion municipale est devenu un véritable sacerdoce. Un investissement de tous les jours. Un sacrifice permanent d’une vie de famille classique.

 

Prétendons-nous y parvenir sans fausse note ; jamais !

 

Si fausse note il y a, c’est plus en raison de la complexité de la chose publique que par une volonté de satisfaire quelque intérêt personnel.

 

Nous croyons en vous, en votre soutien et fidélité, en vos encouragements et cela nous suffit. Nos regards sont tournés vers le ciel et non pas vers le purin d’où sortent les pires méchancetés.

 

Certains des deux autres listes ont choisi cette voie, pas nous !

 

 

 

Irène et Bruno BARTHES